Ma vieillesse… maladie… mort ?

Ma vieillesse

Au fil des années les souvenirs que j’avais enfoui se ravivent. Devenue retraitée j’ai le temps de réfléchir, de mettre des événements bout à bout.

Je commence à faire remonter le peu de souvenirs que ma mère m’a dit de son enfance et de son adolescence. Je sais peu de choses de l’histoire de sa propre mère, mais certains points m’interrogent, comme je n’avais pas pris le temps auparavant de le faire. Je fais des rapprochements. Au fil des mois et des années je finis par comprendre qu’il y a toutes les probabilités pour que sa propre mère ait vécu un traumatisme sexuel.

La motivation de faire savoir ce qu’il en fut pour moi, avant soit que mon esprit perde de son agilité soit que ma mort survienne, s’impose à moi : écrire un livre où je poserai l’hypothèse d’une probable répétition d’un traumatisme sexuel, probablement incestueux, de générations en générations.

maladie mort ?

Libre et donc femme de mauvaise vie

De plus je ne peux que constater, arrivée à 83 ans, que toute ma famille, tant que certaines structures de la société, m’ont mise à l’écart à partir du moment où je quittai mon mari et devins femme seule mère d’un enfant, ne se posant aucune question sur mon motif, le simple acte de quitter un mari fut suffisant pour me classer définitivement comme, d’après leur critère, « femme de mauvaise vie », nous étions en 1971, ils n’intégrèrent jamais l’évolution des mœurs, ils se comportèrent comme s’ils restaient dans une tradition datant du 19ème siècle et du début du 20ème…

Ils attendaient l’effacement total d’une femme seule, que je n’ai plus aucune vie sentimentale, et même plus tard, que je me mette gracieusement au service d’un père devenu vieux.

Ma curiosité des autres mœurs

Animée par l’amour de la vie, une curiosité insatiable des mœurs d’autres civilisations, d’autres manières d’envisager la vie, lisant des milliers de livres, voyageant seule tant en France qu’en Europe, Afrique, Asie, je ne pouvais vivre que hors des conventions que ma famille voulut m’assigner. J’étais comme n’ayant rien appris de la vie durant mon enfance, une fois adulte il fallait que j’apprenne ce qu’est être une femme…

C’est ce que j’ai commencé par raconter sur ce blog en commençant par le 19ème siècle

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